l'Echo de l'AFIPP

AFIPP a eu l’honneur de recevoir des bénévoles de l’association Addiction Alcool Vie Libre, pour un atelier de sensibilisation aux différentes formes d’addictions. Sur nos 3 sites à Beauvais, Saint Just-en-Chaussée et Méru, respectivement les 07/01, 09/01 et le 20/01, Stéphanie NAVART, la Présidente de l’association, accompagnée de son collègue Éric, a abordé les risques liés aux comportements addictifs et d’évoquer des parcours de personnes ayant réussi à se libérer de leurs dépendances.

Les intervenants ont présenté les différentes addictions les plus répandues :

• Alcool
• Tabac
• Médicaments
• Drogues

Ils ont expliqué que certaines de ces addictions peuvent, dans des cas extrêmes, entraîner des conséquences graves sur la santé physique et mentale, mais aussi perturber profondément la vie familiale et sociale.

Les intervenants ont partagé des témoignages de membres de l’association ayant vécu la dépendance. Ils ont raconté :

➡ Les étapes qui mènent à la dépendance

➡ Les répercussions sur les proches

➡ Le cheminement vers la guérison

Ces histoires ont démontré que, malgré les difficultés, il est possible de sortir de la spirale de l’addiction avec le bon accompagnement et une volonté de changement.

Un grand merci à l’association Addiction Alcool Vie Libre.

La prévention reste notre meilleure arme contre les addictions.

Si vous ou vos proches êtes concernés, n’hésitez pas à vous tourner vers une association ou un professionnel. Vous n’êtes pas seuls !

Témoignage des stagiaires de L’AFIPP de Beauvais

Du 16 au 20 décembre, nous avons eu l’opportunité de participer à plusieurs sorties dans le cadre de l’action “Rallye Citoyenneté 2024” du CDIFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles). Ces visites nous ont permis d’approfondir nos connaissances sur divers domaines essentiels pour l’accès aux droits et l’autonomisation des citoyens.

1. CIDFF de l’Oise

Le 16 décembre 2024 nous avons participé à une visite au CIDFF dans le but de mieux comprendre les violences que peuvent subir les femmes et les familles, ainsi que les moyens d’y faire face. La juriste Héléna nous a accueillis et présenté les différentes actions menées par le CIDFF : information juridique, soutien psychologique, accompagnement vers l’emploi, et sensibilisation auprès de divers publics, notamment les jeunes. Cette expérience nous a permis d’en apprendre beaucoup  sur les droits des femmes et les mécanismes de domination dans les relations. Nous sommes convaincus que ces échanges peuvent vraiment faire la différence dans la vie de certaines personnes.

2. Visite à l’association « Entr’Elles » 

Le 17 décembre 2024, nous avons visité l’association « Entr’Elles », créée par le Samu de l’Oise pour aider les femmes victimes de violences. Présente à Beauvais, Creil et Compiègne, elle offre un lieu sécurisé où les femmes peuvent parler librement, recevoir des conseils et entamer des démarches en toute discrétion. Nous avons pris conscience des difficultés du système et des mécanismes d’emprise qui empêchent les victimes de se libérer facilement. Cette visite nous a montré l’importance d’un tel espace de soutien pour aider les femmes à reprendre leur vie en main.

3. Visite de la Préfecture de Beauvais

Le 18 décembre 2024, nous avons eu l’opportunité de visiter la Préfecture de Beauvais, un lieu chargé d’histoire. Cette rencontre nous a permis de mieux comprendre les missions de l’État, les métiers accessibles dans la fonction publique et les valeurs de service public. Une expérience enrichissante dans un cadre historique unique.

4. Visite de l’ADIL à Beauvais

Le jeudi 19 décembre 2024, nous avons visité l’ADIL (Association Départementale d’Information sur le Logement) de Beauvais. Cette association, agréée par le ministère du Logement et l’ADEME, offre des conseils gratuits, neutres et objectifs sur tout ce qui concerne le logement : location, achat, rénovation, aides financières, et gestion des conflits. Cette visite nous a permis de découvrir un service public essentiel pour faciliter l’accès au logement et résoudre des problèmes liés à l’habitat. Une ressource précieuse pour les habitants de l’Oise.

5. Visite du CDAD

Le jeudi 19 décembre 2024 nous devions visiter le tribunal de Beauvais, mais en raison de la présence d’amiante dans le bâtiment, nous avons été redirigés vers le Centre Harmonie, où nous avons rencontré un juriste au CDAD (Comité Départemental d’Accès au Droit). Le CDAD est une structure qui aide les citoyens à mieux comprendre leurs droits en leur offrant des conseils juridiques gratuits. Cette visite nous a permis de découvrir l’importance de rendre le droit compréhensible et accessible, notamment pour ceux qui se retrouvent confrontés à des problèmes juridiques sans savoir vers qui se tourner. Une ressource utile pour éviter que les citoyens se sentent perdus face aux démarches administratives et judiciaires.

6. Police Municipale de Beauvais

Le 20 décembre 2024, nous avons visité les locaux de la Police municipale de Beauvais. Cette visite nous a permis de découvrir les différents métiers qui assurent la sécurité et la tranquillité publique dans la commune. Une visite intéressante qui nous a permis de mieux comprendre le rôle essentiel de la Police municipale dans le quotidien des citoyens.

Ces journées ont été riches en échanges et apprentissages, ils nous ont permis de nous familiariser avec des institutions et associations cruciales dans le soutien des droits sociaux et juridiques.

Un grand merci aux organisateurs et partenaires de cette action pour leur accueil et leur engagement.

Témoignage des stagiaires de l’AFIPP de Beauvais

Le 18-19 décembre 2024, nous avons eu l’opportunité de visiter les locaux de l’entreprise BIOCODEX à Beauvais, une expérience qui nous a permis de découvrir le fonctionnement d’une grande entreprise pharmaceutique et les différents métiers qui la composent.

BIOCODEX est un laboratoire français fondé en 1953, aujourd’hui présent dans plus de 115 pays. Le site de Beauvais compte près de 400 salariés et produit chaque année plus de 100 millions de boîtes de médicaments, distribuées dans le monde entier.

La visite s’est déroulée en plusieurs étapes :

• Secteur logistique. Nous avons découvert le fonctionnement de l’entrepôt où travaillent les caristes, chargés de déplacer les palettes de médicaments et de préparer les expéditions. La priorité ici est donnée au contrôle qualité, pour garantir que chaque produit expédié est conforme aux normes strictes de sécurité.
• Laboratoires de production. Nous avons ensuite visité les laboratoires physicochimiques et biologiques. Les laborantins y effectuent des tests de qualité sur les médicaments, habillés de blouses, masques, gants et charlottes pour garantir un environnement stérile. Ce secteur a particulièrement attiré notre attention grâce à son équipement scientifique impressionnant.
• Lignes de production. Le passage par les lignes de production nous a permis de comprendre le rôle des conducteurs de ligne, chargés de surveiller les machines automatisées qui remplissent et emballent les médicaments. Nous avons dû porter des EPI (Équipements de Protection Individuelle) pour accéder à cette zone.

Cependant, cette partie de la visite a été plus difficile pour nous : le bruit des machines était très intense, rendant la communication compliquée. Malgré cela, nous avons pu observer la précision et l’organisation nécessaire pour gérer ces lignes de production.

BIOCODEX propose plusieurs métiers accessibles avec des formations variées : conducteur de ligne, cariste, technicien de maintenance, laborantin. Nous avons aussi été surpris d’apprendre que BIOCODEX valorise la polyvalence de ses salariés. Beaucoup d’entre eux changent de poste régulièrement pour éviter la monotonie du travail.

Cette visite nous a permis de mieux comprendre les exigences du travail dans l’industrie pharmaceutique. Ce que nous retenons surtout, c’est que BIOCODEX est une entreprise qui offre des emplois stables et valorise la polyvalence. Certains d’entre nous ont même profité de cette occasion pour échanger avec la direction sur des perspectives d’embauche.

Témoignage des stagiaires de Saint Just en Chaussée ( Coralie, Mathilde, Elsa, Marlène, Paméla, Amanda, Clélia ).

Nous, les stagiaires de l’AFIPP, sommes parties au CREFO - centre de formation ADVF à Clermont. À notre arrivée, nous avons été accueillies par le Responsable de formation et la formatrice ADVF.

Ils nous ont présenté le métier d’Assistant(e) de Vie aux Familles (ADVF). On nous a expliqué qu’il est indispensable d’avoir le permis de conduire à cause des nombreux déplacements et des horaires qui ne correspondent pas toujours aux transports en commun. Il faut aussi être prêt(e) à travailler les week-ends, les jours fériés, tôt le matin et tard le soir. Ce métier peut s’exercer à domicile ou en structure, en accompagnant des personnes âgées ou non autonomes.

Ensuite, nous avons visité les locaux aménagés comme un appartement. On nous a fait une démonstration avec un lit médicalisé et un lève-personne. Enfin, nous avons reçu des informations sur le déroulement de la formation.

À propos de la formation :

• Dates : du 3 février au 8 juillet 2025.
• Organisation : 420 heures en centre et 280 heures de stage (2 stages de 70 heures et 1 stage de 140 heures).
• Modules (CCP) : entretien du logement et du linge, accompagnement de la personne, prise en charge des enfants.
• Diplôme : un passage devant un jury professionnel.
• Réunions d’information collective (RIC) : prévues les 9 et 23 janvier 2025, avec présentation du métier et épreuves d’admission.

Nos ressentis :

Coralie : J’ai travaillé dans ce domaine pendant 19 ans avant d’arrêter pour des raisons personnelles. J’étais un peu sceptique au départ, mais cette journée m’a permis de découvrir que je pourrais devenir formatrice et continuer à évoluer dans ce secteur.

Marlène : J’ai beaucoup aimé cette journée. C’est vraiment une formation que je veux faire, car j’aime être au contact des gens. Je vais m’inscrire à la prochaine réunion.

Clélia : Cette journée m’a beaucoup plu. J’ai toujours voulu travailler dans le soin, mais à cause d’un déménagement et de ma situation actuelle, je ne peux pas m’inscrire pour l’instant. Peut-être plus tard.

Témoignage des stagiaires

Les 28 et 29 novembre 2024, nous avons eu la chance de visiter le centre PROMEO de Beauvais (deux groupes). Ces visites avaient pour objectif de découvrir les formations industrielles proposées et de mieux comprendre les débouchées professionnelles qu’elles offrent.
Le 28 novembre, notre groupe a été accueilli par Madame Mercier, qui nous a présenté les formations disponibles ainsi que leurs prérequis. Le lendemain, le groupe du 29 novembre, guidé par Monsieur Ammour, a directement visité les ateliers.

Nous avons exploré plusieurs domaines de formation :

• Conception 3D et réalité virtuelle : une expérience fascinante qui montre à quel point la technologie est intégrée dans l’industrie moderne.
• Chaudronnerie et soudure : où nous avons pu voir des outils impressionnants comme la découpeuse laser.
• Atelier CIMA : une continuité intéressante pour ceux d’entre nous qui avaient visité le centre à Amiens.
• Maintenance industrielle et logistique : des domaines clés pour assurer la fluidité des opérations dans les entreprises.

Le 29 novembre, une partie de notre groupe a participé à un jeu éducatif sur les secteurs industriels, comme l’aéronautique et la confiserie. D’autres ont découvert l’atelier des électriciens et leur section « domotique », un domaine particulièrement innovant.

Les visites nous ont permis de mieux comprendre les métiers de l’industrie et de découvrir les infrastructures et équipements modernes de PROMEO. Ces journées ont également aidé plusieurs d’entre nous à confirmer ou redéfinir nos projets professionnels.

Témoignage des stagiaires de Beauvais (Amara, Fatima, Elyakout, Romie, Cyrille, Titem, Angélique, Frédérique, Laetitia, Virginie F et Siham).

Le 26 novembre 2024, nous, un groupe de 11 stagiaires accompagnés de notre formatrice Ghazal, avons visité le centre de formation PROMEO à Amiens. L’objectif de cette journée était de découvrir le métier de Conducteur d’Installation et de Machines Automatisées (CIMA) ainsi que la formation qui y mène.
Nous avons été accueillis par Karine Van Lancker, qui nous a présenté PROMEO Amiens et les nombreuses formations qu’ils proposent. Elle a également détaillé les responsabilités et les conditions de travail du conducteur de ligne, un métier essentiel dans la production industrielle.

Voici les principales compétences et qualités requises pour exercer ce métier :

• Réactivité et vigilance constante.
• Capacité à travailler debout sur de longues périodes.
• Respect strict des règles d’hygiène et de sécurité avec le port d’Équipements de Protection Individuelle (EPI).
• Adaptabilité aux horaires décalés, y compris les nuits, week-ends et jours fériés.
• Suivi rapide des cadences de production.

En plus de ces compétences, un conducteur de ligne peut être amené à effectuer des tâches polyvalentes, comme la maintenance ou le contrôle qualité. Bien que les CACES (Certificats d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) ne soient pas obligatoires, ils sont souvent appréciés par les employeurs.

Mme Van Lancker nous a ensuite guidés à travers les ateliers du centre de formation. Nous avons découvert différentes machines, notamment celles utilisées pour la fabrication de savon. Chaque étape de la production nous a été expliquée en détail, rendant cette visite à la fois enrichissante et interactive.

Cette visite nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement du secteur industriel, souvent perçu comme exigeant mais aussi très évolutif grâce à l’automatisation. L’industrie s’est révélée plus accessible et inclusive, avec des opportunités intéressantes pour tous les profils.

À la suite de cette visite :

• Cyrille et Titem se sont inscrits à la formation CIMA au centre PROMEO de Beauvais. Ils intégreront la formation dès le 16 décembre 2024.
•  Frédérique souhaite dans un premier temps découvrir le métier par le biais d’une immersion en entreprise avant de se positionner pour une action similaire prévue en mars 2025.
• Les autres stagiaires ont découvert un nouveau champ professionnel et, bien que certains aient décidé de poursuivre dans d’autres domaines, cette journée a contribué à enrichir leurs réflexions et leurs projets.

Nous remercions chaleureusement l’équipe de PROMEO, et en particulier Karine Van Lancker, pour leur accueil et leur disponibilité.

Témoignage des stagiaires de Méru

Le jeudi 28 novembre 2024  nous sommes allés  au Foyer de Jeunes Travailleuses de Beauvais pour participer à un atelier sur le budget, proposé par Tandem Immobilier.

Durant cet atelier, nous avons revu certains éléments déjà étudiés dans notre formation à l’AFIPP.

Nous étions tous assis autour d’une table. Le premier point abordé a concerné le rythme de budgétisation. Il est important de faire le point sur son budget chaque année, voir ce qui a changé d’une année à l’autre, afin de mieux prévoir le budget de l’année prochaine. Après cela, il faut également vérifier ses budgets au mois, afin de voir les différences d’un mois à l’autre, et d’une année à l’autre.

Nous avons ensuite parlé des différents types de ressources et dépenses budgétaires.

Les ressources: 
-    Les mensuelles sont les revenus qui arrivent chaque mois de manière certaine et régulière.
-    Les occasionnelles dépendent d’autres facteurs et sont ponctuelles.

Les dépenses : 
-    Les fixes sont celles qui sont obligatoires chaque mois de manière régulière et identique.
-    Les courantes sont celles qui sont souvent identiques mais sur lesquelles on peut un peu rogner si besoin.
-    Les occasionnelles sont celles qui correspondent aux plaisirs avec l’argent qu’il reste. Il est néanmoins important de penser à ne pas tout dépenser, afin d’épargner et d’économiser. Elles peuvent en principe être complètement supprimées en cas de besoin.
-    Les imprévues sont celles que l’on n’a pas vu venir. Faire l’autruche pour ses réparations de voiture pendant plusieurs mois avant de devoir s’y soumettre n’est pas une dépense imprévue. C’est surtout pour ce type de dépenses que les économies peuvent servir.

Tout le monde n’a pas le même mode de vie et les ressources et les dépenses varient selon les gens. De même, certaines personnes préfèrent planifier à la semaine, là où d’autres préfèrent planifier au mois. Nous avons majoritairement parlé d’exemples spécifiques à chaque cas, ne serait-ce que pour comparer les dépenses occasionnelles entre chaque stagiaire. Nous avons également rappelé l’importance de ne pas dépenser l’argent que nous n’avons pas.Enfin, nous avons conclu cet atelier par certains exemples personnels de notre animatrice, et sa façon à elle de gérer son budget. 

Cet atelier était très enrichissant. Nous avons  beaucoup échangé car chacun d’entre nous a une vision et une gestion différente du budget.
 

Témoignage des stagiaires de Méru

Le jeudi 28 novembre 2024 à 9h15, nous sommes allés au Foyer de Jeunes Travailleuses de Beauvais pour participer à un atelier sur la sécurité domestique, proposé par Tandem Immobilier. Nous avons visité plusieurs décors représentant diverses pièces de la maison.

La salle de bain. Nous avons parlé tout d'abord de la consommation d’eau et comment faire des économies.Puis nous avons abordé les dangers. Il y a les prises électriques, trop proches des points d’eau et le fait d’utiliser des appareils électriques de manière dangereuse (téléphone dans la baignoire, le lisseur sur le meuble d’évier si celui-ci est mouillé). Nous avons aussi parlé des sols glissants et du fait qu’il est possible d’utiliser des chaussons ou des patins et de mettre des tapis anti-dérapants dans la douche et la baignoire, et à leur sortie.
Un autre danger abordé, un peu plus général, est la noyade sèche. Aussi appelée « noyage à retardement », c’est un état où l’on a avalé de l’eau sans le vouloir, que cette eau reste dans les poumons, et qu’elle nous noie en 24 à 72 heures. Les symptômes principaux sont : de la fatigue, des essoufflements, et une irritabilité. C’est une situation très sérieuse, trop souvent prise à la légère, pour laquelle il faut pourtant aller aux urgences.

La chambre d’enfants. Parmi les dangers abordés, les meubles trop proches de la fenêtre qui augmentent les risques de défenestration, pour lequel nous pouvons installer des verrous ou des alarmes qui sonnent à l’ouverture. Les armoires pas accrochées aux murs, qu’il faudrait visser pour éviter qu’elles s’effondrent. Les prises électriques, qu’il faut sécuriser avec des caches. Les jouets pas adaptés à l’âge de l’enfant, qui peuvent contenir des pièces trop petites avec lesquelles ils peuvent s’étouffer. Les piles dans les jouets, qu’il faut vérifier et ne pas laisser dans les jouets si l’enfant est trop jeune, ou bien vérifier que le cache-piles est bien serré. Ne rien mettre de dangereux dans les tiroirs, ou bien les verrouiller.

La cuisine. En arrivant, nous avions une pile de multiprises par terre dans un coin de la pièce. Cela était fait pour nous sensibiliser au fait de ne pas mettre de multiprises en cascade. Également, le fait que chaque multiprise ne peut supporter qu’un Wattage maximum, inscrit à l’arrière de celle-ci, et que ce n’est parce qu’une multiprise a 6 ports, qu’elle peut forcément accueillir 6 appareils.
L’exemple donné était celui d’une bouilloire, qui à elle seule consomme 3kW. Une multiprise peut à peine supporter plus, mais beaucoup de monde branchent également un micro-ondes avec, ce qui dépasse la limite préconisée.
L’animatrice nous a ensuite montré une vidéo d’un micro-ondes rempli d’aluminium. Le contenu prenait rapidement feu, avant d’exploser.
Nous avons également parlé du gaz de ville. Les câbles sont conçus pour résister à une certaine pression, et il ne faut pas les remplacer n’importe comment. Par exemple, un simple tuyau d’arrosage n’est pas adapté.
Un autre danger concerne les friteuses. Si elle s’enflamme, il ne faut pas verser de l’eau dedans, mais la recouvrir avec un torchon humide (juste humide pas trempé), et le déposant dessus en partant de soi et en allant vers l’extérieur.

Nous avons vu ensuite une vidéo sur un canapé qui s’embrase, puis toute la pièce prend feu à son tour, puis un couloir d’immeuble. En seulement 5 minutes, tout avait pris feu. L’accent était mis sur le fait que la température montait extrêmement vite, et que la pièce se remplissait vite d’une épaisse fumée noire de monoxyde de carbone. De ce fait, lors d’un incendie, on meurt rarement brulé, mais surtout d’asphyxie à cause de la fumée. 2 inhalations suffisent à nous faire perdre connaissance.
Une dernière chose mentionnée était les casseroles de cuisine, sur la gazinière ou les plaques à induction, pour lesquelles il faut rabattre les poignées vers l’intérieur, et jamais vers l’extérieur, pour éviter les accidents.
La dernière pièce visitée était un salon. Nous avons parlé des grilles autour des poêles à pétrole, ainsi qu’aux cheminées. Nous avons terminé par un récapitulatif de tous les dangers que nous avons vu tout au long de la visite.

En conclusion, cet atelier était très intéressant et nous a apporté beaucoup d’informations, il a permis de revoir certains dangers que nous oublions assez vite.